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Bibliothèque virtuelle (les œuvres au programme)

Vous trouverez ci-dessous des livres numériques dont la plupart sont au programme du collège ou du lycée. Ces livres sont aux formats Pdf et ePub. (si possible, préférez le format ePub qui est plus pratique !)

Cliquez sur le lien du format désiré pour télécharger le livre. De nombreux programmes sont disponibles gratuitement pour lire ces libres sur votre PC, tablette ou Smartphone.

En cas de difficulté, ou si vous désirez que nous ajoutions une œuvre à celles disponibles, merci de nous contacter.

N'hésitez pas à nous écrire pour nous demander de nouveaux titres. Dans la mesure du possible nous essayerons de les publier...

Et bien sûr, n'oubliez pas de partager avec vos amis les liens vers notre Blog et notre page FaceBook.

Revenez souvent sur cette page, d'autres titres y seront rajouter régulièrement....

A noter que vous pouvez aussi trouver de nombreux livres sur les sites suivants :

TV5 Monde

L'e-mag de l'éducation

Bonne lecture.

A.F.

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Bibliothèque virtuelle (les œuvres au programme)
Bibliothèque virtuelle (les œuvres au programme)

Fruits de la collaboration entre les mathématiciens des pays francophones d'Afrique et de l'océan Indien, les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques (CIAM) reposent sur un profond travail d'investigation et d'expérimentation.

Cette collection a pour objectifs :
• l'harmonisation de la pédagogie des mathématiques et la mise à la disposition des élèves et des enseignants africains de manuels de qualité, tenant compte du milieu socio-culturel africain en tant que support et véhicule privilégiés des concepts mathématiques ;

• l'acquisition par les élèves des bases d'une formation mathématique solide qui leur permettent d'analyser une situation, de conjecturer des hypothèses et de les valider ou non à l'épreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modèles mathématiques qu'ils connaissent et de dégager une conclusion ;

• la diminution du coût du manuel, pour permettre la réalisation d'un vieux rêve : un élève, un livre.


Cliquez sur le numéro de chapitre à télécharger (format pdf) :

Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4 - Chapitre 5 - Chapitre 6

Chapitre 7 - Chapitre 8 - Chapitre 9 - Chapitre 10 - Chapitre 11 - Chapitre 12

Chapitre 13 - Chapitre 14 - Chapitre 15 - Index des notions abordées

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Bibliothèque virtuelle (les œuvres au programme)

Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droits des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour. La Sénégalaise Mariama Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière la place faite aux femmes dans sa société..

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Quel sera le sort de Fama, authentique prince malinké, aux temps de l’indépendance et du parti unique ? L’ancien et le nouveau s’affrontent en un duel tout à la fois tragique et dérisoire tandis que passe l’histoire, avec son cortège de joies et de souffrances. Au-delà de la fable politique, l’auteur restitue comme nul autre toute la profondeur de la vie africaine, mêlant le quotidien et le mythe dans une langue réinventée au plus près de la condition humaine. Dès sa parution en 1970, ce livre s’est imposé comme un des grands classiques de la littérature africaine.

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Les Fleurs du mal est le titre d'un recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production poétique, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.

Publié le 25 juin 1857, le livre fait scandale et suscite un procès retentissant qui entraîne la censure de 6 pièces. Il est réédité, dans des versions différentes, en 1861, 1866 puis 1868. La réhabilitation n'intervient qu'en 1949.

C'est l’une des œuvres majeures de la poésie moderne. Ses quelque 150 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Elles rajeunissent la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elles rénovent la forme rigide du sonnet, héritée de la Renaissance. Elles mêlent langage savant et parler quotidien. Elles utilisent d'inédites associations d'images (tel l'« Ange cruel qui fouette des soleils » - Le Voyage) pour chanter, avec une sincérité absolue :

la souffrance d'ici-bas (conçue comme une conséquence de la finitude humaine et une nécessaire expiation, selon une conception toute chrétienne) ;
l'obsession de la mort ;
la possibilité de susciter un monde idéal par de mystérieuses correspondances.
Empreintes d’une nouvelle esthétique, où l'art poétique juxtapose toute la palette des sentiments humains et la vision lucide d'une réalité souvent crue – voire triviale – à la plus ineffable beauté, elles exerceront une influence considérable sur des poètes ultérieurs aussi éminents que Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.

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Si les textes de Paroles continuent à intéresser les jeunes générations, c'est qu'ils restent, pour la plupart, actuels et universels. En témoigne le succès de l'édition en deux volumes de ses Œuvres complètes dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade de Gallimard en 1992 et 1996, constamment réimprimés. Les responsables de cette édition, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster ont bien montré que les textes de Prévert, sous leur apparente simplicité, relèvent d'un intense travail de construction et de précision, sont d'une grande richesse de sens, abondent en références culturelles. Le plaisir du texte qu'ils procurent peut donc toucher les moins érudits comme les plus exigeants. Les thèmes qu'ils véhiculent - l'enfance, l'amour, la solidarité, la révolte - continuent à retenir l'attention et à nourrir les mémoires. Il a su parler pour « ceux qui en ont trop à dire pour pouvoir le dire », tout en réinventant le langage. Jacques Prévert parle à l'intelligence tout en touchant les cœurs.

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Dans les contes et fables d'Afrique Noire, Leuk-le-Lièvre jouit, avec Diargone-l'Araignée, du même renom que le Renard dans les contes et fables d'Europe.Aux côtés de Leuk-le-Lièvre, on découvre, avec leurs caractères particuliers, tous les habitants de cette immense brousse qui ont fait de cette "belle histoire" l'un des grands classiques de la littérature africaine.A partir de 10 ans.

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11 poèmes :
- Soleil et eau
- Oiseaux
- Nocturne d'une nostalgie
- Des crocs
- Indivisible
- Blanc à remplir sur la carte voyageuse du pollen
- En vérité...
- Tam-tam I
- Blues de la Pluie
- Milibars de l'orage
- La roue

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De par ses origines martiniquaises, Aimé Césaire prend rapidement conscience du désastre économique et culturel qu'engendre le colonialisme dans son pays. Dans son long poème en prose, Cahier d'un retour au pays natal publié en 1947 mais composé dès 1938-1939, il apostrophe violemment ses compatriotes pour les convaincre de renouer avec leur culture ancestrale, seul moyen d'envisager pour les Antilles un avenir en rapport avec leurs ressources matérielles et spirituelles. Après avoir examiné les raisons pour lesquelles le poète s'estime investit du droit d'en appeler à la révolte, nous dégagerons les traits caractéristiques de l'opposition qu'il établit entre la situation lamentable du pays colonisé et le réveil plein de bonheur qui suivrait la réhabilitation des valeurs traditionnelles.

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A l'heure ou se réveille le mouvement noir d'émancipation et de revendication de l'égalité, il est bon de relire son discours fondateur, rédige il y a un demi-siècle par l'immense poète que fut et qu'est encore Aime Cesaire qui reste la conscience et la lucidité de ce mouvement, que nous saluons, et avec lequel nous partageons l'essentiel, l'aspiration a la liberté et la fraternité de tous les hommes. Il a pense la negritude qui est devenue le bouillon de culture de notre temps et Jean Genet, plus tard, a montre dans une piece feroce que les Negres, c'est aussi nous, noirs ou blancs, peu importe ! Vive Toussaint-Louverture ! Amandla Ngawethu !

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Publié en décembre 1931. Cette œuvre qui atteint au dépouillement de la tragédie, est préfacée par son ami André Gide, valut le prix Femina à Antoine de Saint-Exupéry et le consacra comme homme de lettres. Cet ouvrage fut un immense succès et a connu de multiples traductions. Son adaptation cinématographique fut même vendue à Hollywood.

Le personnage principal, Rivière, est inspiré par son chef Didier Daurat. Il donne vie à un chef qui sait pousser ses hommes au bout d'eux-mêmes pour la réalisation de leur mission : le courrier doit passer à tout prix, la mission dépasse en valeur la vie humaine. Les valeurs que le roman véhicule sont : primauté de la mission, importance du devoir et responsabilité de la tâche à accomplir jusqu'au sacrifice.

Son action se situe en Amérique du Sud, à l'époque héroïque de l'aviation commerciale. Saint-Exupéry, qui fut en 1929 directeur de l'Aéropostale d'Argentine, raconte la vie menée par le chef d'une compagnie aéropostale, Rivière, et par son équipe de pilotes. Le principal but que s'est fixé Rivière, le premier personnage du roman, est de prouver que l'avion est un moyen de transport plus rapide que le train pour acheminer le courrier, à condition d'imposer aux pilotes les vols de nuit, extrêmement dangereux, qui permettent de ne pas perdre le temps gagné le jour. Fabien, un de ces pilotes, ramène de l'extrême sud vers Buenos-Aires le courrier de Patagonie : mais pris dans une tempête, il ne parviendra pas à rejoindre son port d'attache. Il se sera sacrifié, comme tant d'autres, pour que l'entreprise de Rivière réussisse. A terre Rivière apprend à ses hommes à n'avoir pas peur de la mort et à rester fidèles à la mission qui leur a été confiée. Ils doivent agir "comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine" : le courrier est sacré, il est indispensable qu'il arrive à destination chaque jour à la même heure. Les pilotes en sont responsables, ils le savent et c'est là leur raison de vivre. Impitoyable, Rivière dénonce les faiblesses et sanctionne les défaillances. Il lui est "indifférent de paraître juste ou injuste". Il renvoie tel mécanicien dès qu'il a commis une erreur dans le montage d'un moteur malgré ses vingt ans de service, humilie tel pilote qui a manqué d'audace, punit tel chef d'aéroplace pour n'avoir pas observé les instructions, quand la femme de Fabien viendra le trouver pour avoir des nouvelles de son mari. Il ne lui dira rien et elle comprendra que, pour elle, l'attente est finie. Rivière pense alors que la vérité de l'amour et la vérité du devoir sont contradictoires et pourtant aussi valables l'une que l'autre. Malgré la perte d'un équipage – ce qui est pour lui une grave défaite – il ne suspend pas un seul départ, afin que la cause des vols de nuit ne soit pas perdue. Le témoignage de Saint-Exupéry sur la vie des pilotes de ligne est dépouillé de toute littérature. Il retrace une expérience vécue et il montre comment lui-même et ses camarades aviateurs étaient prêts à renoncer à tout ce qui les touchait individuellement pour défendre une cause qui leur semblait légitime. Dans cet ouvrage, Saint-Exupéry a défini deux types d'hommes : le chef qui forge des volontés et le sujet qui exécute les ordres, en acceptant les risques que comporte le métier qu'il a choisi. Entre eux il n y a pas de rapports de maître à esclave, mais d'homme à homme, la liberté consistant pour l'un et l'autre dans leur adhésion totale à une contrainte, dans leur soumission à un devoir. C'est en respectant cette contrainte qu'ils prennent conscience de leur grandeur et c'est à travers l'action qu'ils sont en mesure de réaliser l'importance du devoir, quand l'action est orientée vers un but que l'on s'est fixé hors de soi. Telle est la morale qui se dégage de ce livre et qui annonce les principes sur lesquels Saint-Exupéry fondera son éthique telle qu'elle apparaît dans ses ouvrages postérieurs, dans Terre des hommes notamment

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Suite à un atterrissage forcé, le narrateur fait la connaissance d’un étrange petit garçon - S’il vous plaît, dessinemoi un mouton. Jour après jour, l’enfant lui raconte son histoire - la toute petite planète qu'il a quittée à la recherche d'un ami, ses multiples couchers de soleils, ses trois volcans et la rose dont il est amoureux - Il lui parle aussi des personnages aux comportements plus ou moins absurdes rencontrés au cours de ses voyages - le monarque, le vaniteux, le géographe ou l’allumeur de réverbères. Sur la Terre, c’est le renard qui lui apprendra la profondeur de l’amitié.

"Le premier soir, je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors, vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : "S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !" J'ai bien regardé. Et j'ai vu ce petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement..."

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L'histoire se déroule dans un parc royal, dans la région du Kilimandjaro, au Kenya, en Afrique. Elle est racontée par un narrateur sans nom, en visite dans la réserve. À son arrivée, il se sent happé par la nature environnante et l'envie de découvrir la faune sauvage. Il fait la connaissance de Patricia, la fille de l'administrateur du parc, John Bullit. Patricia a 10 ans. Sa mère, Sybil, apprend au narrateur que Patricia est l'amie d'un lion, nommé King, qu'elle a recueilli lionceau et a soigné. Devenu adulte, King fut rendu à la vie sauvage et, chaque jour, Patricia le retrouve à un lieu de rendez-vous. Sybil, femme aux nerfs fragiles au bord de la rupture, ne supporte plus cette situation et tremble chaque jour pour sa fille, livrée à la vie sauvage. Témoin de ce drame familial, le narrateur est présenté à King et devient le témoin privilégié du lien singulier qui unit Patricia et le fauve...

Une tribu Maasaï s'installe dans la réserve. Un morane — « jeune homme » en maasaï — nommé Oriounga est aussi témoin de la relation entre l'enfant et King. Oriounga veut épouser Patricia malgré son jeune âge, mais il n'a pas encore accompli le rite ancestral du passage à l'âge adulte qui prescrivait aux moranes de tuer un lion, (bien que cela soit depuis formellement interdit dans la réserve).

Bravant l'interdiction, Oriounga, armé d'une sagaie, combat King. Patricia prend le parti du lion qui met à terre le jeune Maasaï et le blesse mortellement. Dans le même temps, le père de Patricia arrive sur le lieu du drame et tue King, car son devoir est de protéger les hommes contre les animaux sauvages. Bouleversée, Patricia décide sur-le-champ de quitter la réserve en compagnie du narrateur et d'entrer dans un pensionnat à Nairobi.

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Madame Bovary: Mœurs de province, couramment abrégé en Madame Bovary, est un roman de Gustave Flaubert paru en 1857 chez Michel Lévy frères, après une pré-parution en 1856 dans le journal La Revue de Paris. Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française et mondiale.

Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie monotone.

Une invitation au bal du marquis d'Andervilliers lui redonne la joie de vivre. Lorsque Emma attend un enfant, son mari décide de quitter la ville de Tostes et de s'installer à Yonville. Emma fait la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée M. Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire Guillaumin ; le libertin Rodolphe Boulanger, propriétaire du château de la Huchette.

Emma est déçue par la naissance de la petite Berthe, puisqu’elle aurait préféré mettre au monde un garçon. Elle s'enlise dans l'ennui, et perd tout espoir d'une vie meilleure. Elle n'éprouve plus aucun amour pour Charles, qui pourtant ne lui veut que du bien. Elle ne parvient pas non plus à apprécier sa fille, qu'elle trouve laide et qu'elle confie à madame Rollet. Elle laisse libre cours à ses dépenses luxueuses chez son marchand d'étoffes, M. Lheureux. Elle repousse les avances de Rodolphe, et de Léon, puis elle finit par céder. Ses amants sont vite lassés du sentimentalisme exacerbé de la jeune femme qui rêve de voyages et de vie trépidante.

Emma a accumulé une dette envers M. Lheureux, qui exige d'être remboursé. Les amants d'Emma ont refusé de lui prêter de l'argent. Emma se suicide par désespoir. Charles meurt de chagrin. À la mort de ses parents, Berthe est confiée à une tante, pauvre, et qui l'envoie travailler dans une filature de coton pour subsister financièrement.

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Contexte
Recueil de 158 poèmes rassemblés en 6 livres que Victor Hugo a publié en 1856. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1846 et 1855 . Mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1834. Les 11 000 vers des Contemplations comptent parmi les plus beaux poèmes de la poésie française . Victor Hugo y est à l'apogée de son art poétique

Tome 1
Livre premier (29 poèmes). Aurore. C'est le livre de la jeunesse. Victor Hugo évoque ses premiers émois d'adolescent (Lise), ses souvenirs de collège (A propos d'Horace) , ses premières luttes littéraires (Réponse à un acte d'accusation), ses impressions de promeneur ému par la beauté de la nature (Vere novo, le poète s'en va dans les champs) ou le spectacle bucolique (La fête chez Thérèse). Victor Hugo s'y exprime le plus souvent à la première personne et y évoque son expérience de la vie et de la poésie.

Livre II (28 poèmes). L'âme en fleur. C'est le livre où Hugo conjugue le verbe Aimer. La plupart des poèmes sont inspirés par Juliette Drouet. Hugo évoque les premiers émois de leur rencontre, leurs promenades dans les vergers et les forêts. Il immortalise aussi les moments de bonheur ( Hier au soir, Mon bras pressait sa taille frêle); et aussi les épreuves vécues en commun, les désaccords, les réconciliations. Un jour, il note pour elle des impressions de voyage (Lettre) ; un autre jour, il lui écrit qu'il a rêvé d'elle (Billet du matin).

Livre III (30 poèmes). Les luttes et les rêves. C'est le livre où Victor Hugo relate la misère sociale et morale dont il est témoin. Ici, il dénonce les scandales , la guerre , la tyrannie, la peine de mort (La source, la Statue, La Nature). Ailleurs , il évoque la misère des sociétés modernes ( Melancholia). Ce livre s'achève par un grand poème ( Magnitudo Parvi) qui décrit la contemplation du poète tenant par la main son enfant et sondant avec elle le mouvement des astres.

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Contexte
Recueil de 158 poèmes rassemblés en 6 livres que Victor Hugo a publié en 1856. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1846 et 1855 . Mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1834. Les 11 000 vers des Contemplations comptent parmi les plus beaux poèmes de la poésie française . Victor Hugo y est à l'apogée de son art poétique

Tome 2

Livre IV (17 poèmes) Pauca meae (Quelques vers pour ma fille). C'est le livre du deuil. Le 4 septembre 1843, Léopoldine et son mari, (Charles Vacquerie), se noient dans la Seine à Villequier. Hugo médite sur cet abîme qui sépare hier d'aujourd'hui. Il y exprime tour à tour sa révolte contre la cruauté du destin (trois ans après), sa nostalgie ( elle avait pris ce pli, elle était pâle et pourtant rose) . Parfois aussi il semble se soumettre à la volonté divine (A Villequier) . La douleur causée par la mort de sa fille Léopoldine semble inconsolable (Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne).

Livre V (26 poèmes) En marche. C'est le livre du ressaisissement, du dynamisme retrouvé. Le poète en exil s'arrache à sa tristesse et va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation. Il s'adresse à ses amis, à ses enfants, à ceux qu'il aime et leur exprime sa vision du monde. Il y décrit le spectacle immense de la nature, des Océans, des rochers, du ciel et médite sur la condition humaine (Mugitusque boum, Paroles sur la dune). Il y révèle aussi des impressions de promenade (Pasteurs et troupeaux), et des souvenirs d'enfance (Aux Feuillantines)

Livre VI (26 poèmes). Au bord de l'infini. C'est le livre de la méditation métaphysique; recueil peuplé de spectres, d'anges, de fantômes, et d'esprits. Le poète hésite entre l'angoisse (Horror, Pleurs dans la nuit) et l'espérance (Spes, Cadaver) ; et cette dernière semble l'emporter. Le livre s'achève sur le regard d'un " contemplateur , triste et meurtri, mais serein".

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Arnolphe prétend qu’une femme ne peut être sage et vertueuse qu’autant qu’elle est ignorante et niaise. Aussi, pour avoir une épouse à sa guise, il fait élever sa jeune pupille, Agnès, au fond de sa maison, sous la garde d’un valet et d’une servante aussi niais qu’elle.

La jeune Agnès, qui a été élevée dans la plus grossière ignorance, se fatigue bientôt de l’isolement où on la retient. S’étant mise un jour à la fenêtre, elle aperçoit un beau jeune homme qui la salue ; elle, qui ignore jusqu’aux plus simples convenances, rend le salut qu’on lui fait et se laisse bientôt prendre au bel air et aux belles paroles du jeune Horace. On rit du supplice où tes confidences d’Horace mettent le pauvre Arnolphe qui finit par faire pitié, tant il est puni de son système d’éducation.

La leçon que voulait donner Molière était bonne, sans doute, mais nous l’avouerons, elle est présentée sous une forme qui n’est pas sans danger, et le poète s’y permet des plaisanteries, des jeux de mots et des expressions dont une oreille chaste peut s’alarmer avec raison. Du temps de Molière, cette pièce souleva contre lui des critiques si amères qu’il se crut obligé d’y répondre par une petite comédie intitulée la Critique de L’École des Femmes.

Si nous écartons le point de vue de la moralité, L’École des Femmes est un chef-d’œuvre de style et de versification.

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Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d’Athènes, éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son époux ; tel est le fatal secret que lui arrache, après bien des prières, Œnone, sa nourrice. Au moment où elle vient de faire ce cruel aveu, Thésée est absent et bientôt le bruit de sa mort se répand dans Athènes. C’est Phèdre elle-même qui vient annoncer cette triste nouvelle à Hippolyte ; dans cette entrevue, sa tête s’égare et elle lui fait l’aveu de ses coupables sentiments. Hippolyte, épouvanté, la repousse avec horreur et Phèdre, humiliée, jure de se venger de cet affront. Cependant avant de le faire, elle essayera encore une fois de fléchir Hippolyte ; maintenant qu’elle est veuve et libre, elle lui fait offrir la couronne pour prix de son amour. Tout à coup le bruit se répand que Thésée n’est point mort ; il arrive même et Hippolyte l’accompagne. Que va faire la reine déshonorée aux yeux de son époux ? Elle est résolue à se donner la mort ; en attendant, loin d’aller à sa rencontre, elle fuit la vue de celui qu’elle redoute. Thésée, interdit de cet accueil, interpelle la reine, et la nourrice de Phèdre ne trouve d’autre moyen de sauver la vie de sa maîtresse, que d’accuser Hippolyte. Que l’on juge de la colère du malheureux père, lorsque son fils, après ces révélations, ose se présenter devant lui ! Il l’accable de malédictions, le chasse loin de sa présence et conjure même Neptune de punir le coupable jeune homme. Celui-ci se tait et s’éloigne. La vengeance paternelle ne tarde pas à s’accomplir. Peu après, Théramène, accourt pour annoncer la mort d’Hippolyte. Neptune a fait sortir du sein de la mer un monstre menaçant ; les chevaux effrayés se sont emportes et l’infortuné jeune homme est mort de ses blessures en protestant de son innocence. À l’ouïe de cette nouvelle, Phèdre, accablée de remords, vient aussitôt tout dévoiler à Thésée ; mais déjà elle s’est fait justice elle-même, car, à peine a-t-elle achevé déparier, qu’elle tombe empoisonnée aux pieds de son époux.

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Paru en 1942, Ce roman prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend également l’essai intitulé Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique en a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.

Résumé :
Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Le roman est découpé en deux parties.

Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu'il a internée à l’hospice de Marengo vient de mourir. Il se rend en autocar à l’asile de vieillards, situé près d’Alger. Veillant la morte toute la nuit, il assiste le lendemain à la mise en bière et aux funérailles, sans avoir l'attitude à attendre d’un fils endeuillé ; le héros ne pleure pas, il ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.

Le lendemain de l'enterrement, Meursault décide d'aller nager à l'établissement de bains, et y rencontre Marie, une dactylo qui avait travaillé dans la même entreprise que lui. Le soir, ils sortent voir un film de Fernandel au cinéma et passent le restant de la nuit ensemble. Le lendemain matin, son voisin, Raymond Sintès, un proxénète notoire, lui demande de l'aider à écrire une lettre pour dénigrer sa maîtresse, une Maure envers laquelle il s'est montré brutal ; il craint des représailles du frère de celle-ci. La semaine suivante, Raymond frappe et injurie sa maitresse dans son appartement. La police intervient et convoque Raymond au commissariat. Celui-ci utilise Meursault comme témoin de moralité. En sortant, il l'invite, lui et Marie, à déjeuner le dimanche suivant à un cabanon au bord de la mer, qui appartient à un de ses amis, Masson. Lors de la journée, Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle. Il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien.

Le dimanche midi, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage et croisent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au visage d'un coup de couteau. Plus tard, Meursault, seul sur la plage accablée de chaleur et de soleil, rencontre à nouveau l’un des Arabes, qui, à sa vue, sort un couteau. Meursault tire une fois sur l'homme sans raison apparente , puis tire quatre autres coups de feu sur le corps.

Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné. Ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret. Lors du procès, on l'interroge davantage sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur le meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il dit avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. Meursault voit l’aumônier, mais quand celui-ci lui dit qu'il priera pour lui, il déclenche sa colère.

Avant son départ, Meursault finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit.

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Antigone est une pièce en un acte de Jean Anouilh représentée pour la première fois au théâtre de l'Atelier à Paris le 4 février 1944, durant l'Occupation allemande, dans une mise en scène, des décors et des costumes d'André Barsacq. Elle fait partie des Nouvelles pièces noires avec Jézabel (1932), Roméo et Jeannette (1946) et Médée (1953).

L’Antigone de Jean Anouilh est inspirée du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges1. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre »

Résumé :
Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice se sont entretués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste est – à ce titre – le nouveau roi et a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné à la chaleur et aux charognards.

Seule Antigone refuse cette situation. Malgré l'interdiction de son oncle, elle se rend plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de le recouvrir avec de la terre. Ismène, sa sœur, ne veut pas l'accompagner car elle a peur de Créon et de la mort.

Antigone est prise sur le fait par les gardes du roi. Créon est obligé d'appliquer la sentence de mort à Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est condamnée à être enterrée vivante. Mais au moment où le tombeau va être scellé, Créon apprend que son fils, Hémon, fiancé d'Antigone, s'est laissé enfermer auprès de celle qu'il aime. Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.

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Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est une tragédie grecque de Sophocle dont la date de création2 se situe en 441 av. J.-C. Elle appartient au cycle des pièces thébaines, avec Œdipe roi et Œdipe à Colone, décrivant le sort tragique d'Œdipe (roi de Thèbes) et de ses descendants. Dans l'économie du cycle, Antigone est la dernière pièce, mais elle a été écrite avant les autres.

Résumé :
Antigone fait part à sa sœur Ismène de son intention de braver l'interdiction émise par le roi Créon (leur grand-oncle) d'accomplir les rites funéraires pour leur frère Polynice — tué par son autre frère Étéocle lors d'une bataille où chaque frère voulait la mort de l'autre pour devenir roi de Thèbes et où chacun d'eux perdit la vie. Antigone risque la mort. Tout en reconnaissant la justesse du geste, Ismène refuse de la suivre dans cette entreprise (« je cède à la force, je n'ai rien à gagner à me rebeller »3).

Alors qu'Antigone s'en va accomplir ce qu'elle estime être son devoir religieux, Créon développe devant le chœur des vieillards thébains — des conseillers, représentant la sagesse — sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruption (au service des esprits rebelles). Il faut noter que lors du règne d'Œdipe, Créon menait une vie de fortune tranquille, comme un roi, sans toutefois devoir se soucier de toutes les angoisses du pouvoir.

Le Garde vient alors informer le roi de la violation de son décret, sans toutefois connaître l'identité du coupable. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être excessive (« Cette affaire-là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne le silence. Le Garde, lui, est accusé d'être complice de l'auteur du forfait rapporté, de cacher son identité, et cela « pour de l'argent ». Le roi le menace des pires sévices s'il ne ramène pas rapidement un coupable afin de s'innocenter.

C'est dans un mélange de soulagement et de réticence (« il y a une chose qui importe avant tout : sauver sa peau ») que le Garde revient accompagné d'Antigone, prise en flagrant délit de récidive. L'affrontement est immédiat et total : la jeune fille affirme l'illégitimité de l'édit royal en se réclamant des lois divines, non-écrites et éternelles, tandis que Créon soutient que les lois humaines ne peuvent être enfreintes pour des convictions personnelles et qu'en outre, Polynice était un paria qui s'était associé aux ennemis de la cité. Après que la jeune fille a justifié sa lutte par l'amour fraternel, exposant ainsi sa motivation fondamentale (« je ne suis pas faite pour vivre avec ta haine, mais pour être avec ceux que j'aime »), il finit par disqualifier sa nièce sur un critère sexiste : « ce n'est pas une femme qui fera la loi ». Quand Ismène réapparaît, c'est pour s'entendre accuser par son grand-oncle d'avoir participé à la cérémonie mortuaire ou, du moins, d'en avoir eu connaissance sans dénoncer (ce qui ferait d'elle une complice). Elle exprime son désir de partager le sort de sa sœur. Celle-ci refuse, la jugeant intéressée (terrorisée à l'idée de se retrouver seule survivante de sa famille), mais l'obstination d'Antigone à revendiquer son acte dans sa totale culpabilité pourrait être une marque d'orgueil. Créon, exaspéré par ce comportement, les traite de folles et les fait placer en réclusion.

Puis arrive Hémon, le fils de Créon et fiancé de la condamnée. Le jeune prince s'enhardit à déclarer à son père qu'il se trouve dans l'abus de pouvoir en refusant « les honneurs que l'on doit aux dieux », commettant ainsi une « faute contre la justice » mais, surtout, en refusant d'écouter la voix du peuple qui elle, réclame qu'on épargne Antigone. Encore une fois, et peut-être toujours avec une part d'orgueil, Créon réitère que la justice et ses conséquences s'appliquent à quiconque agit à leur encontre, sans ajouter qu'à l'origine le peuple thébain avait certainement soif qu'on le venge des maux infligés par Polynice. Finalement, il soutient que le comportement de Hémon est sans aucun doute influencé par l'amour qu'il porte à la condamnée (« Créature dégoûtante, aux ordres d'une femme »). Il conclut le débat par des injonctions à l'obéissance inconditionnelle que les fils doivent aux pères, le peuple à son chef. Hémon quitte brusquement les lieux en proférant une promesse morbide que Créon interprète, à tort, comme une menace contre sa vie.

Tirésias sera le dernier adversaire de ce triple affrontement. Le devin est venu dévoiler au roi que les dieux n'approuvent pas son action et qu'il en pâtira pour la cité si Antigone n'est pas libérée et Polynice enterré. Créon insulte Tirésias en l'accusant de s'être vendu aux comploteurs qui en veulent à son pouvoir. Mais, secoué par les sombres prédictions du devin aveugle, lequel ne s'est jamais trompé, il se ravise et écoute la voix de la sagesse pour finalement procéder aux funérailles de son neveu avant d'aller délivrer Antigone de la grotte au fond de laquelle elle avait été emmurée vivante « avec assez de nourriture pour ne pas offenser les dieux ». Il est hélas trop tard car la fille d'Œdipe, qui refuse de devoir sa mort à un souverain obstiné, s'est pendue à l'aide de ses vêtements. Hémon, qui l'avait rejointe avant Créon, tire son épée et, après avoir tenté quelques coups furieux contre son propre père, se la plonge dans le corps pour mourir auprès de sa bien-aimée.

En retournant au palais, Créon apprend que son épouse, Eurydice, vient elle aussi de se tuer, le messager annonçant le suicide de Hémon lui ayant délivré son message peu avant. Il est anéanti par cette série de catastrophes (« désastre venu de nos propres plans ») et n'aspire plus qu'à une mort rapide (« Débarrassez cet endroit d'un propre à rien »). Le Coryphée tire la leçon de cet « entêtement qui tue », un entêtement ou plutôt une démesure qui pousse le destin à la vengeance (par la mort, voire d'une manière bien pire) pour rétablir l'équilibre des choses : un concept qui s'applique aussi bien à Antigone qu'à Créon, dans ce cas-ci.

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L'Assommoir est un roman d'Émile Zola publié en feuilleton dès 1876 dans Le Bien public, puis dans La République des Lettres1 avant sa sortie en livre en 1877 chez Georges Charpentier. C'est le septième volume de la série Les Rougon-Macquart. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple2 ». L'écrivain y restitue la langue et les mœurs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. À sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce réalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant à l'auteur fortune et célébrité.


Résumé :
Gervaise Macquart, le personnage principal, une provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur auquel elle finit par céder. Le bon cœur et la faiblesse sont des traits forts du caractère de Gervaise. Ils auront une fille, Anna Coupeau, dite Nana, héroïne d'un autre roman des Rougon-Macquart.

Gervaise et Coupeau travaillent dur, gagnant de quoi vivre avec un peu plus d'aisance tout en faisant des économies. La blanchisseuse rêve d'ouvrir sa propre boutique mais un accident la contraint à différer son projet : Coupeau tombe d'un toit sur lequel il travaillait. Quitte à y consacrer toutes les économies du ménage, Gervaise décide de soigner son mari à la maison plutôt que de le laisser partir à l'hôpital, de triste réputation.

La convalescence de Coupeau est longue. Il garde une rancœur envers le travail, prend l'habitude de ne rien faire et commence à boire. Gervaise s'en accommode.

C'est auprès de leur voisin Goujet, un forgeron amoureux d'elle mais qui n'ose le lui avouer, que Gervaise trouve l'argent lui permettant d'ouvrir sa blanchisserie. Elle y acquiert très vite de l'aisance. Elle a plusieurs ouvrières : Mme Putois, Clémence et une apprentie, Augustine. Par un travail acharné, Gervaise parvient à nourrir tout son monde. Elle aime faire plaisir, elle invite à manger plutôt que de rembourser ses dettes.

Tandis que Coupeau boit de plus en plus, des alcools et pas seulement du vin, Gervaise compense par la nourriture et engraisse3,4.

La situation se détériore encore avec le retour de Lantier. Il réapparaît le soir d'un fameux dîner au cours duquel Gervaise, pour sa fête, sert une oie à ses invités ; c'est le signe d'une certaine réussite, mais aussi la première étape de sa chute implacable. Coupeau accepte d'héberger Lantier, moyennant une pension que celui-ci ne paiera jamais. Les deux hommes mènent belle vie, mangeant et buvant tout ce que gagne Gervaise pendant que celle-ci s'épuise à la boutique. Ses dettes augmentent. Elle refuse de partir avec Goujet et, par lâcheté, laisse Lantier redevenir son amant. Coupeau boit de plus en plus. Gervaise voit son commerce péricliter. De déchéance en déchéance, elle doit le vendre et sombre progressivement dans la misère. Elle perd l'estime de Goujet, se bat régulièrement avec Coupeau et, à son tour, commence à boire. Coupeau, pris de crises de délire, fait périodiquement des séjours à Sainte-Anne. Pour survivre, Gervaise en vient à tenter de se prostituer. Lantier, en bon parasite, s'est installé chez les Poisson, l'épicerie qui a remplacé la boutique de Gervaise.

Gervaise voit mourir Coupeau à Sainte-Anne – les crises de delirium tremens de Coupeau sont un des moments forts du roman. Elle se retrouve pratiquement à la rue, réduite à la mendicité. Elle meurt victime de la faim et de la misère, dans un réduit situé sous l'escalier de l'immeuble. Personne ne la voit mourir et c'est l'odeur qui alerte les voisins.

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Germinal est un roman d'Émile Zola publié en 1885. Il s'agit du treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Écrit d'avril 1884 à janvier 1885, le roman paraît d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885 dans le Gil Blas. Il connaît sa première édition en mars 1885. Depuis il a été publié dans plus d'une centaine de pays.

Résumé :
Fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables (pour écrire ce roman, Émile Zola s'est beaucoup documenté sur le travail dans les mines).

Il trouve à se loger dans une famille de mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de la jeune Catherine. Mais celle-ci est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval, et bien qu'elle ne soit pas insensible à Étienne, elle se refuse à passer d'amant en amant.

Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste et plus égalitaire.

Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation. Affamés par des semaines de lutte, les mineurs durcissent leur mouvement. Les soldats rétablissent l'ordre, mais la grève continue. Lors d'un mouvement de rébellion, de nombreux mineurs défient les soldats qui se mettent à tirer sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Étienne avait pris pension, est tué.

Les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste, sabote la mine. De nombreux mineurs meurent dans l'effondrement de la mine. Étienne, Catherine et Chaval, son amant, sont bloqués dans la mine. Chaval provoque Étienne qui le tue. Il devient enfin l’amant de Catherine qui meurt dans ses bras avant l'arrivée des sauveteurs. Étienne sort vivant de cet enfer.

Il repart pour vivre à Paris où il veut consacrer ses efforts à l'organisation syndicale et politique des ouvriers pour améliorer leurs conditions. Il est persuadé que les ouvriers vaincront l'injustice. Malgré leur retour au travail, les ouvriers sont, eux aussi, conscients de l'injustice de la situation et de leur victoire prochaine.

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Premier roman nègre écrit par un nègre, en qui Léopold Sédar Senghor voyait un « précurseur de la négritude », récit d'une violence et d'une modernité extraordinaires, voici la complainte de Batouala, grand chef de tribu, vaillant chasseur et excellent marcheur.
Nous sommes en 1921. A cette époque, personne n'ose douter du bien-fondé du colonialisme, porteur de civilisation et de paix. Une voix pourtant s'élève. Celle de René Maran, auteur antillais (1887-1960), alors fonctionnaire au ministère des Colonies, qui dénonce, dans ce roman précédé d'une terrible préface, les abus de l'administration en Afrique-Equatoriale française et les méfaits de l'impérialisme. Ses propos déclenchent un véritable scandale qui culminera avec le prix Goncourt qui lui sera tout de même décerné la même année. René Maran n'ose-t-il pas écrire ?
« Si l'on pouvait savoir de quelle bassesse est faite la vie coloniale, on n'en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n'ont pas la force de résister à l'ambiance, à l'alcool... Ces excès et d'autres, ignobles, conduisent ceux qui y excellent à la veulerie la plus abjecte. Cette veulerie ne peut qu'inquiéter de la part de ceux qui ont charge de représenter la France. » ?

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Nous avons choisi de publier ces contes et mythes du Sénégal, toutes ethnies confondues, pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il existe déjà plusieurs ouvrages de traductions de contes spécifiquement sérère (Léon Sobel Diagne), peul (Christiane Seydou), soninké (Dantioko), malinké (Veronika Gôrôg-Karady et Gérard Meyer), bassari et bedik (M.P. Ferry), diola (L.V. Thomas) ; enfin J. Copans et P. Couty ont édité Les contes wolof du Baol, et nous- mêmes Les contes et mythes wolof I et II en version bilingue (NEA et Présence Africaine) 1 . Ajoutons les ouvrages de la collection Clair de Lune, publiée par EFAN/Enda.

Ce genre littéraire a donc déjà été bien balisé au plan des cultures composant la nation sénégalaise. Nous avons pensé alors, et compte tenu des ouvrages précédents, que le moment était venu de sortir un petit livre de synthèse, offrant un choix de récits du Sénégal à l’usage plus spécialement des élèves et étudiants de ce pays.

Le Sénégal est une nation nourrie des affluents de six ou sept cultures qui ont appris à coexister dans la guerre puis dans la paix, qui se sont brassées à travers les royaumes de jadis, la colonisation de naguère et l’indépendance d’aujourd’hui, avec comme élément unificateur l’islam en extension continue.

Les récits aussi se sont nourris mutuellement dans leur mouvance au cours des âges. Ainsi, la version mandjak ou la version wolof du conte serait une transposition du récit bambara sur « L’enfant terrible », 2 et informerait le mythe peul très ancien de Njeddo Dewaal dont Hampaté Bâ a donné une traduction intégrale (NEI - Edicef, 1994). Cet enfant terrible du conte initiatique bambara est devenu Samba Seytané chez les Wolof et se retrouve dans les récits des Diola. La légende soninké de Wagadou a produit en peul et en sérère d’innombrables variantes de héros combattant le serpent gardien du puits. Si bien que tout Sénégalais peut légitimement revendiquer ce patrimoine commun et qui l’est devenu par la cohabitation de ces peuples, mieux, par leur convivialité. En effet, et c’est un détail remarquable, le Sénégal, composé d’ethnies diverses et multilingues, est un pays dénué de tribalisme. Et le fait est ancien ; déjà bien avant la colonisation, les conflits étaient des conflits politiques et les royaumes intégraient plusieurs ethnies, comme au Mali d’ailleurs. Aussi retrouvons-nous souvent ce mélange dans nos contes. Peul, Wolof, Maure, Mandingue parcourent nos vastes savanes ; rien n’arrête la marche de l’homme, ni montagnes, ni forêts, ni l’hostilité de micro-régionalismes.

Dans ce recueil, nous avons voulu aussi mettre en exergue des cycles spécifiques sur un personnage ou sur un thème 3 . Pour le personnage, nous avons privilégié Leuk le lièvre, personnage emblématique de la ruse, comme l’araignée ou le renard ailleurs. La thématique choisie ici met l’accent sur les strates culturelles qui soulignent l’évolution de ces populations du Moyen Age à l’islamisation du XIX e siècle : « du laman au ceddo, le héros civilisateurs ». Nous présentons une série de textes qui expriment les valeurs de ces peuples, depuis le maître de terre (laman), qui a défriché la forêt et fondé la première cité, au guerrier ceddo qui met en place le régime féodal. Entre ces deux figures règne le chasseur, médiateur de la savane, qui assure la cohérence de cette civilisation.

Le Sénégalais est chez lui partout.

Nos récits ont été recueillis auprès de vieilles personnes au moyen de magnétophones et dans leur langue d’origine. Les textes ici présentés sont des traductions. Rien n’y est inventé ni arrangé. Ce qui explique leur caractère parfois assez abrupt : comme le conte des « Deux épouses bossues », que l’on pourra comparer avec le célèbre récit de Birago Diop intitulé « Les mamelles ».


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Conte philosophique de Voltaire, publié pour la première fois en 1747 sous le nom de Memnon. Allongé de quelques chapitres, il fut publié une nouvelle fois en 1748 sous son titre actuel.

D’après Longchamp, secrétaire de Voltaire, c’est au cours des soirées mondaines données à Sceaux, chez la duchesse du Maine, que l’idée d’écrire des contes inspire à Voltaire ce petit roman, qualifié aussi de conte philosophique, qui connaît plusieurs éditions à partir de 1747. Il s’est par ailleurs défendu d’en être l’auteur, le considérant comme une simple « couillonnerie ».

Cette œuvre est inspirée d'un conte persan intitulé Voyages et aventures des trois princes de Serendip. Cependant Zadig va plus loin que les trois princes de Serendip en ce sens qu'il utilise la science de son temps, un « profond et subtil discernement », pour parvenir à ses conclusions. Il a acquis « une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d'uniforme ». Voltaire n'évoque pas le hasard mais parle d'une « bizarrerie de la providence ». Il introduit également le suspense dans son récit, alors que dans la tradition du conte oriental le lecteur est averti dès le départ que les trois frères n'ont pas vu l'animal, ce qui renforce le raisonnement indiciaire de Zadig pour se rapprocher de la méthode scientifique.

Résumé :
Voltaire retrace les mésaventures d’un jeune homme victime d'injustice nommé Zadig qui fait l’expérience du monde dans un Orient de fantaisie. Tour à tour favorable et cruelle, toujours changeante, la fortune du héros passe par des hauts et des bas qui rythment le texte : Zadig échappe de nombreuses fois à la prison et aux amendes car il a été accusé à tort. En fin de compte, Zadig est nommé Premier ministre du roi de Babylone, il s’avère être un très bon homme, finalement très apprécié du roi, jugeant justement les gens, et non d'après leurs revenus, comme le faisaient les autres ministres, c’est donc selon une justice équitable que Zadig travaille en tant que ministre du roi. Malheureusement pour lui, Zadig doit fuir le royaume de Babylone à cause de l’amour compromettant qu’il porte à la reine Astarté, découvert par la cour. L’inquiétude de Zadig naît et le pousse à croire que le roi daigne tuer la reine par simple vengeance. Durant son voyage, Zadig rencontre divers personnages hauts en couleur, il connaîtra différents sentiments tels que le désespoir et la souffrance et devra faire face à l’injustice et à la superstition, ainsi qu’aux dangers qui peuplent son errance à travers le monde, en espérant un jour retrouver Astarté. Il cherche à mettre en avant l'injustice qu'il a dû endurer.


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Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac, commencé à Saché en 1834, dont la publication commence dans la Revue de Paris et qui paraît en 1842 en librairie. Il fait partie des Scènes de la vie privée de La Comédie humaine. Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : La Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois.

Résumé :
« Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. »

Le roman s'ouvre avec la description sordide et répugnante de la maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé Vautrin et un ancien vermicellier (fabriquant de pâtes et de pain) ayant fait fortune pendant la révolution, retraité maintenant complètement désargenté et veuf, surnommé le père Goriot par la veuve Vauquer, frustrée dans ses intentions de mariage avec lui à l'époque où il était arrivé à la pension, riche, bien mis et en possession de beaucoup de mobilier. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes.

Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé, exclu des amitiés de ces trois derniers, misérable et vexé, il retourne voir sa cousine, qui l’initie aux mystères du grand monde. Elle lui révèle également le secret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci s’est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien marier ses deux filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, qui le tiennent à l’écart de leur vie. Elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers…

Vautrin, en attendant, révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d’un riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dans cette affaire criminelle. Il s’engage dans une relation amoureuse avec Delphine, une des filles de Goriot. Une enquête révèle que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant la marque au fer rouge des bagnards sur la peau et que découvrent les agents venus l’arrêter.

Le père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension avec Rastignac pour vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon, un des pensionnaires et ami de Rastignac, a lui-même diagnostiqué le Père Goriot.

Rastignac assiste à l’enterrement du vieillard, que ses filles n’accompagnent même pas au cimetière. Bien qu’il soit assez ému par la détresse du vieillard, Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir et de l’argent et, subjugué par la vue des quartiers riches de Paris, il se lance à la conquête de la capitale : « À nous deux, maintenant ! »

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Ce roman raconte ce qu’annonce son titre complet : « l’histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut » : A 17 ans Des Grieux s’éprend d’une jeune fille, Manon, qu’il aide à s’enfuir du couvent. C’est le début d’une aventure amoureuse pleine de péripéties, car le père du Chevalier fait tout pour éloigner son fils de cette fille. Pour vivre les jeunes gens s’adonnent à des activités illicites (prostitution, tricherie au jeu, escroquerie) qui les mènent plusieurs fois en prison puis en exil en Amérique.
Ce roman a fait un tel scandale à son époque (1733) que son auteur a failli être condamné à mort.

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Les Fables de La Fontaine sont de courts poèmes qui racontent de petites histoires dont les personnages sont des animaux aux sentiments, aux pensées et aux comportements humains. Ce qu’ils font ou ce qui leur arrive correspond à des événements qui peuvent se produire dans la société des hommes. La Fontaine en tire une « morale », c’est-à-dire un conseil sur ce qu’il convient de faire pour vivre sans ennuis. Cette morale contient souvent une critique de la société de l’époque. Beaucoup de ces fables sont connues de tous les Français, car elles sont apprises à l’école.

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